Journal d'Alexia Parker

Invité

Si j'entame un nouveau journal, c'est parce que j'entame une nouvelle étape dans ma vie....enfin je crois. J'avais prévu de le commencer dès mon premier jour à l'academy, mais malheureusement les choses ne se sont pas passées comme il le fallait.

Tout à commencer lorsque j'ai reçu cette maudite lettre, à propos du fait que ma grand-mère était décédée. Alors que je ne savais même pas que j'avais une grand-mère ! Mais qu'est-ce que j'en avais à faire d'aller voir une vieille que je ne connaissais pas se faire enterrer ? Mais j'ai eu la brillante idée de faire croire à mon père que je partais en Amérique pour voir la vieille, alors qu'en fin de compte, j'avais la ferme intention de m'en aller à jamais de l'Australie, et d'entrer dans cette grande academy de football, dont tout le monde rêve d'entrer. Rien que l'idée d'abandonner mon père me réjouissait à un point où j'ai failli oublier mon ballon de foot dans mon sac. Enfin bref, je suis allée à l'aéroport, où j'ai dû revoir à nouveau mes soit disant soeurs, Norah et Chloé. Quand elles m'ont vu entrer, elle ont fait un de ses sourire débiles que font les poupées barbie. En fait se sont deux filles que je ne considère pas du tout comme mes soeurs. Je ne les ai vu qu'une dizaine de fois en dix ans. Et à chaque fois que je les vois, elles ont l'air de deux filles pourries gatées par leur mère. Elles ont eu une enfance merveilleuse, le centre du monde, elles avaient même l'autorisation de voir mon père qui est aussi le leur. Moi je n'ai jamais eu le droit de voir ma mère... Mais je me dis tant mieux, parce que si elle ressemble autant à ses deux filles, je ne préfère pas la connaître. Apparemment Norah et Chloé avaient été mises au courant de l'existence de leur grand-mère. Comment se faisait-il que moi je ne sois au courant de rien. Mon père m'appelle souvent la larguée, il a surement raison. Il dit que je suis complètement en dehors de ce que l'on appelle la Terre.

Enfin bon, je reviens à l'évènement de l'aéroport. Norah et Chloém'ont posées les questions habituelles, c'est-à-dire, comment j'allais, si les études avançaient. Bon évidemment ça finit par tellement me gonfler que je n'y réponds plus. L'attente dans l'aéroport m'a parue une éternité. Norah et Chloé passaient leur temps à rire, de passer du distributeur de boisson aux sièges. Enfin nous sommes entrées dans l'avion. D'une certaine façon, j'ai fait mes adieux à l'Australie. Mais je n'avais aucun regret. Cette vie avait été aussi horrible, je me disais: fini le père qui revenait saoul tous les soirs, fini les moments de solitude, fini les repas misérables, fini de recevoir des coups. Oui, elle était libre.

Pendant tout le vol, je suis restée fixe, en train de mâcher mon chwin-gum. Les deux soeurs à côté, qui venaient de se refaire le broching. Oh qu'est-ce qu'elles peuvent m'énerver !!! Je les hais !!! D'ailleurs en réfléchissant bien, je hais toute la Terre.... Peut-être que je suis une martienne, qui accidentellement est arrivée sur la Terre. Ca peut arriver. Ou alors je suis une erreur de la nature. Je ne sais pas si ça peut arriver ça par contre...

Enfin j'arrive au plus important. J'étais profondément installée dans mon siège à m'imaginer marquer des buts avec une équipe de choc, quand soudain une secousse nous a tous réveillé de nos rêves. Les deux bourges à côté de moi sursautèrent comme des malades. C'était marrant. Enfin pendant un court instant. L'avion a commencé à partir de tous les sens. Moi et les filles, on s'est mise à attacher nos ceintures. Mais ça n'avait pas été dans l'idée de tout le monde, puisque beaucoup décollèrent de leur siège et se fracassèrent la tête contre le plafond. Ensuite, en un éclair, la partie des premières classes s'est détachée du reste de l'avion et tous les gens ont volé. Pendant une fraction de secondes, je me suis demandée ce que ça faisait de voler dans les airs? il vous arrive de penser à de ces trucs idiots quand vous êtes surle point de mourir. Mais au lieu de mourir, l'avion, enfin ce qui en restait, s'est crashé sur une plage. Après je ne me souviens plus trop de ce qui s'est passé, j'étais pleine de sang et il n'y avait plus mes soeurs. Je ne sais pas pourquoi je me suis inquiétée pour elles. Mais il ne faut surtout pas que ça se sache. Je ne veux pas passer pour une sentimentale. Alors je me suis levée. Il y avait des morts partout. Je ne voyais plus très bien, je me souviens avoir vu de la lumière, ce devait être la plage. Je me souviens que je ne tenais pas droite sur mes jambes, et que je ne savais pas où je me dirigeais. Je pense que je suis arrivée derrière des broussailles, et là, je me suis écroulée par terre. Ce n'est que plus tard que je me suis réveillée, que je suis arrvée sur la plage et que je me suis de nouveau évanouie. Mais ça m'a l'air tellement vague tout ça.

En tout cas maintenant je me suis retrouvée sur une île déserte, enfin il y a quelques survivants du crash. Ca ne fait qu'une demie journée que je suis là, et je pète déjà un câble. Il y a certaines personnes qui bronzent sur la plage alors que d'autres paniquent comme des malades à trouver de l'eau et de la nourriture. D'ailleurs, Norah est partie s'aventurer toute seule dans la jungle pour chercher une source. Moi je pense qu'elle va avoir des problèmes dans la jungle. Chloé a donc décidé de partir avec un autre type la rechercher. Mais bon cette île m'a l'air tellement immense que cela m'étonnerait qu'ils la retrouvent aussi facilement. Moi j'essaie de montrer que je men fiche éperdument, même si ce n'est pas facile. Pendant ce temps, sur la plage, j'avais l'impression d'être seule, même si je l'ai toujours été, je voyais une autre sorte de solitude. Je sais que personne ne m'apprécie ici, et tant mieux.

La nuit commence à tomber, et je commence à vraiment m'inquiéter pour les rescapés dans la jungle. En particulier Chloé et Norah. J'ai essayé de résister un maximum, mais je n'ai pas pu m'empêcher d'essayer de les ramener par ici en faisant un feu. Mais les arbres étaient tellement haut que même une girafe se perdrait. J'ai donc proposé que l'on aille chercher des fusées de détresse. Je me suis dite que de toutes les facons tout le monde penserait que si je veux aller chercher des fusées de détresse dans la jungle, ce serait pour m'aventurer dans le danger. Enfin c'est ce que je leur ferai croire. En tout cas, pourvu qu'onles retrouve. Je m'apprête à partir, je continuerai donc demain à écrire jusqu'à ce je finisse morte sur cette île. Ou alors, je ne vais pas revenir demain, car je serai tuée par une méchante bêbête dans la jungle...

Invité

Cher Journal,

Il s'est passé tellement de choses, que je n'ai pas eu le temps d'ouvrir tes pages. Ce qui s'est passé sur cette île, jamais je ne pourrai l'oublier. Ce sera le pire cauchemar de ma vie. Alors où étais-je rendue...
Ah oui ça me revient...

Je devais partir dans la jungle, sous prétexte que nous devions rechercher la deuxième partie de l'avion, où il pouvait y avoir de quoi nous sauver. Mais en réalité, c'était plus pour retrouver Norah et Chloé.
Norah avait disparu, et Chloé était partie avec un inconnu dans la jungle.
Moi j'étais restée sur la plage. Mais avec un petit groupe, nous avions décidé de bouger. Nous devions être quatre: Erik, Eve, Peter et moi.
Et oui, en une journée, je connaissais déjà quelques personnes. Mais j'étais déjà tellement de mauvais humeur, que j'avais réussi à me mettre à dos de tout le monde.

Nous sommes entrés dans la jungle, tout en veillant à ne pas nous perdre. Nous jetions de temps à autre des coups d'oeil au feu que nous avions fait sur la plage. Dans la jungle, je n'avais pas peur. J'étais confiante. Je me disais qu'elle ne devait pas être dangereuse, que nous retrouverions tout le monde, et que nous sortirions rapidement de cet enfer. Mais ces idées étaient fausses.
A un moment, nous avons entendu un cri aigu. Nous n'avons jamais su ce que c'était.
Alors que nous nous disputions, nous ne nous rendions pas compte que Eve avait disparu. Nous continions notre chemin, quand une femme aveugle et un drôle de type, sont apparus.
Sans leur poser de question, ils se sont présentés, et les groupes se sont séparés. En effet, la jeune femme s'appelait Mona, et malheureusement elle était aveugle. L'autre était un homme chauve appelé Terry.

Erik et Mona ont décidé de retourner sur la plage, tandis que Terry, Peter et moi, nous avons continué notre chemin.
Encore une fois, je m'étais mise à dos des deux hommes, et je marchais en tête. Il faisait froid et la nuit dans la jungle devenait de plus en plus effrayante. Mais tout à coup, un cri, pas le même que celui que nous avions entendu avant, mais un qui ressemblait à une bête énorme.
Terry nous a recommandé de nous arrêter. Qu'il y avait quelque chose qui nous flairait. Evidemment, je ne l'ai pas écouté, et j'ai continué mon chemin. Peter m'a suivi. Nous avions enfin découvert la deuxième partie de l'avion. J'ai grimpé dedans, suivi de Peter.
Terry ne nous avait pas suivi, car il n'était pas là.
Mais à un moment, l'aviona failli s'écrouler. Je me suis tenue à un fauteuil, pensant que notre poids le faisait basculer. Mais nous nous nous sommes rendus compte qu'il y avait bel et bien un monstre qui chavirait la carcasse.
D'ailleurs le pare-brise s'est brisé, et il a pris une malette. Tiens, d'ailleurs ça me revient. C'est Peter qui me l'avait dit. Cette malette avait l'air de l'intriguer et il n'a jamais voulu m'en dire plus.
Finalement, le bruit s'est tu, nous sommes descendus de la carcasse. Là nous avons cherché Terry pas mal de temps. Mais soudain, on a réentendu ce bruit, et alors, il n'y avait plus qu'une chose à faire : courir. Je ne sais pas combien de temps nous avons couru dans la jungle, mais lorsque je me suis arrêtée, j'étais vraiment essoufflée. Quand j'ai levé la tête, je me suis rendue compte que nous étions arrivés à la source. Et là, il y avait Chloé, et deux autres hommes que je ne connaissais pas. Peter, qui se prenait pour l'homme héroïque, est reparti avec un des deux hommes recherché Terry. Moi je préférais retourner à la plage, après toutes les émotions traversées. Je crois n'avoir eu aucune minute de repos depuis le début de mon crash.

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