~~*Lost les disparus*~~
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Après le crash de leur avion sur une île perdue, les survivants doivent apprendre à cohabiter et survivre dans cet environnement hostile
 
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 Flash-Back de Kate Richards

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Kate Richards
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Kate Richards


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MessageSujet: Flash-Back de Kate Richards   Flash-Back de Kate Richards Icon_minitimeLun 14 Aoû - 11:46

Flash-back de Kate

Première partie :

Kate devait avoir 7 ou 8 ans. Elle habitait encore à Porto Rico avec ses parents. C’était un quartier plutôt pauvre. Les blancs ne s’y aventuraient jamais. Bien sur, il y avait des gangs, même s’ils étaient peu nombreux à l’époque. Des gosses jouaient dans les rues au milieu des boites aux lettres décapitées et des poubelles renversées. La population était hispanique. Les hommes travaillaient dans une grande usine américaine qui s’était implanté non loin du quartier. Ils étaient chargés des travaux les plus ingrats et les plus éprouvants, tout cela pour un salaire de misère. Les femmes souvent restaient à la maison, s’occupant de leurs enfants qu’elles avaient en grand nombre. On en voyait souvent, étendant leur linge, la panière dans une main, tenant un nourrisson de l’autre sur la hanche.
Chaque soir se déroulait le même rituel. Kate revenait à pied de l’école, trimballant son vieux cartable sur ses frêles épaules. A l’époque, c’était un véritable garçon manqué. Elle portait une veille jupe bleue rapiécée qui dévoilait des genoux de nombreuses fois cabossés. Son visage souriant dévoilait un sourire édenté. Ses parents n’avaient eu qu’un seul enfant, elle était leur fierté, leur trésor. Ils se tuaient à la tache pour lui offrir une vie décente. Ils rêvaient d’un autre monde pour elle, de cette Amérique flamboyante, si foisonnante de vie et de richesse, cette corne d’abondance qui scintillait d’autant plus de leur misère où ils se trouvaient. Sa queue de cheval de cheveux auburn brinqueballait sur ses épaules tandis qu’elle embrassait avec effusion sa mère. Cependant, elle rejoignait vite la rue et ses camarades. A l’époque, bien qu’elle soit une fille, elle dirigeait une véritable troupe de va nu pieds enfant. Cheftaine, reine mère, elle faisait preuve d’une poigne de fer pour diriger ses ouailles. Et la bande accumulait frasques et bêtises. C’était le temps de l’enfance, de la douce innocence…
Cependant, une journée restait marquée à jamais dans sa mémoire.

Elle rentrait chez elle comme d’habitude. Le vent soulevait sa couette tandis qu’elle marchait en sautillant sur les pavés. Elle chantonnait tout bas comme à son habitude. Son cartable brinqueballait sur l’une de ses épaules tandis que les gens du voisinage la regardaient passer en souriant gentiment.
Elle poussa la porte de leur petit jardinet. Sa mère ne se trouvait pas dans le jardin, le linge pendait déjà au bout du long fil, se soulevant lentement au rythme du vent. Elle poussa la lourde porte de la cuisine en lançant un « Ola » tonitruant. Son père se trouvait là, ce qui était anormal. Il la regardait en souriant. Sa mère lui tournait le dos, elle tournait une cuillère dans une casserole fumante, chantonnant une vieille ballade espagnole.
Son père la fit asseoir sur l’une des chaises en paille de la cuisine. Ses petites jambes se balançaient dans le vide, impatiente d’entendre ce que son père avait à lui annoncer.
Elle aimait son père d’un amour passionnel qu’il lui rendait bien. Elle connaissait par cœur son visage à la peau mate, buriné par le soleil, les petites ridules au coin des yeux et des lèvres qui témoignaient de son tempérament rieur. Elle aimait quand son père la soulevait de ses grandes mains épaisses et la posait délicatement sur ses épaules. Elle riait toujours aux éclats tandis que s’élançant dans le jardin à toute vitesse, la petite fille sentait le vent la soulever.
Cette même main qu’il passait en cet instant dans ses cheveux, ébouriffant les mèches folles qui encadraient son joli minois.
« Kate, ma beauté, ma petite Katie adorée, j’ai une très bonne nouvelle pour toi.
Sa femme, Maria, les regardait avec amour. Elle aussi semblait si heureuse en cet instant.
La curiosité s’intensifiait de plus en plus et la petite Kate n’y tint plus.


_Allez Papa, dis-le moi !!

Le père rit de l’impatience tout enfantine de sa fille.

_Nous allons partir aux Etats-Unis Katie, nous avons trouvé quelqu’un pour nous faire passer et la somme d’argent a été réunie. Nous aurons une carte verte, une nouvelle vie s’offre à nous."

Le père semblait véritablement fou de joie. Il imaginait déjà leur nouvelle vie. Kate bénéficierait de l’éducation américaine, elle aurait un bon travail, bien payé, une vraie vie, elle sortirait de la misère.
Cependant, l’enfant ne comprenait pas ça à l’époque. Tout ce qu’elle voyait alors, c’était qu’elle allait quitter ses amis, son quartier, sa bande rien qu’à elle pour ce pays dont elle ne connaissait rien mais qui emplissait tous les rêves et pensées de ses voisins.

Alors, pour l’une des rares fois de sa vie, elle se mit à pleurer. Elle tomba à genoux tandis que ses parents, surpris, ne savaient pas quoi dire. Elle pleura comme elle n’avait jamais pleuré et ne pleurerait que trois autres fois dans sa vie.
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Kate Richards
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MessageSujet: Re: Flash-Back de Kate Richards   Flash-Back de Kate Richards Icon_minitimeMar 31 Oct - 11:58

Deuxième partie :

Ils s’étaient donc tous installer aux Etats-Unis, dans un quartier assez pauvre, mais plutôt tranquille. Maria, la mère de Kate, pour soulager son mari, s’était elle aussi mise à travailler dans une usine de tissu, son père lui bossait dans une entreprise du bâtiment. Ils faisaient tout pour que Kate ne suive pas leur chemin. Celle-ci fréquentait l’école du coin. C’était une très bonne élève, la meilleure de sa classe, très assidue. Elle se rendait compte à présent du sacrifice de ses parents et faisait tout pour réussir. Cependant, une fois l’école et ses devoirs terminés, Kate se réfugiait dans sa chambre. Elle possédait un petit lecteur de cassettes qu’elle affectionnait particulièrement. Lorsque la musique s’élevait, elle se mettait alors à danser et à chanter. Chaque soir, c’était le même rituel. Elle ne prenait pas de cours de danse ou de chant comme ses camarades, mais sa volonté était forte. Elle deviendrait quelqu’un de connu, de célèbre et de riche, elle vivrait de sa passion et rendrait au centuple ce que ses parents avaient fait pour elle. A partir de 16 ans, elle avait commencé à fréquenter les castings et les concours régionaux. La jeune Kate en plus d’une grande beauté possédait une voix d’or. Cependant, ses origines hispaniques jouaient en sa défaveur. Elle remportait tous les concours mais aucun d’entre eux n’aboutissaient.
En parallèle, Kate entama des études de médecin. Cependant, sa passion envahissait de plus en plus sa vie et Kate savait qu’elle réussirait un jour, elle se l’était promis. Elle abandonna donc ses études en deuxième année. Elle fréquenta les clubs et cabarets, dormait dans un appartement miteux, cependant, cette vie lui plaisait car elle vivait de sa passion. Elle chantait en permanence, rien ne semblait pouvoir l’arrêter. Chanter, c’était sa vie. Ses compositions reflétaient ses sentiments et sa fureur de vivre.
Sa chance vint donc un jour. Elle participait à l’un des énièmes castings pour faire partie d’une troupe de danseurs et de chanteurs durant la tournée de Whitney Houston. Encore une fois, son talent, sa voix était unanimement reconnue. Elle fut prise pour la tournée.
Elle venait de finir de se rhabiller dans les vestiaires qui lui étaient assignées. Sa colocataire, Sandy, artiste tout comme elle, venait de la quitter en lui promettant de la retrouver à l’appartement. Sandy n’avait pas été prise, cependant, rien ne semblait vouloir entamer l’optimisme et l’enthousiasme de la jeune américaine. Son visage rond et parsemé de taches de rousseur restait en permanence éclairé par un grand sourire enfantin.
Kate sortit donc la dernière, son sac de vêtements sur l’épaule. Un homme l’attendait. Il portait un costume noir plutôt impressionnant, dans un style très mafioso. En la voyant, il eut un sourire en coin. Kate réprima un frisson. Cet homme avec son sourire de fouine la mettait mal à l’aise. Ces cheveux gris se faisaient rare sur sa tête, ses yeux globuleux étaient occultés par l’épaisse fumée d’un imposant cigare sur lequel il tirait avec ardeur. Il la déshabilla du regard, sans aucune honte, puis il se concentra à nouveau sur son visage.
Kate eut un sourire et se dirigea vers la sortie.

« Mademoiselle Martinez, une minute s’il vous plait. »

Kate s’arrêta. Comment ce sale type connaissait il son véritable nom. Elle se retourna, son incompréhension se lisant sur son joli visage.

_Oui, j’ai fait mon enquête Mademoiselle Martinez, ou Richards si vous préférez.
Il s’avança vers elle d’un pas lourd, son éternel sourire accroché sur ses lèvres épaisses.

_Si j’ai fait mon enquête Kate, c’est que vous m’intéressez. Vous possédez un véritable potentiel. Vous l’avez encore prouvé aujourd’hui. Je crois que je pourrais faire de vous une star.

Kate reconsidéra l’homme. Qui était-il ? Disait-il la vérité ?
Il sortit une carte de la poche de sa veste.

_ Je suis le producteur de Whitney, Keith Sawyer. Appelle moi Katie et tu ne le regretteras pas. »

Il lui colla sa carte dans la main et sortit, ne laissant derrière lui que l’acre fumée de son cigare. Kate retournait encore et encore la carte entre ses fines mains. Disait-il vrai ? Devait-elle l’appeler ? Ce type lui laissait une sale impression, cependant, s’il pouvait faire d’elle une star, Kate s’en fichait. Elle voulait sortir de cette période de vache maigre, elle voulait que son travail soit enfin apprécié, être connue et surtout reconnue par ses pairs.
Elle fourra la carte dans sa poche avec un grand sourire et rejoignit Sandy et son appartement.
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MessageSujet: Re: Flash-Back de Kate Richards   Flash-Back de Kate Richards Icon_minitimeMar 31 Oct - 12:09

Troisième partie

« Sandyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Kate entra avec fracas dans le petit appartement qu’elle partageait avec sa colocataire. Elle jeta son sac d’affaires sur leur vieux canapé qui servait de lit à Sandy. Celle-ci justement apparut dans l’encadrure de la porte de la cuisine. C’était une jeune fille rousse au visage rond enfantin, clairsemé de taches de rousseur et à l’éternel sourire rieur. Elle tenait d’une main un bol de céréales et contemplait avec le sourire aux lèvres l’enthousiasme de sa coloc.

_Qu’est ce qui se passe Kate ?demanda t’elle de sa petite voix haut perchée.

Kate bondit vers la jeune fille, la prit dans ses bras et l’entraîna dans une danse folle. Au bout de quelques minutes, elles se laissèrent tomber dans le canapé à bout de souffle.
Sandy lui dit en riant :

_Hey, bien, ta journée a du être particulièrement exceptionnelle ! J’ai hâte que tu me racontes.

Et Kate lui raconta. Elle le lui dit même des dizaines de fois. Encore et encore. Elle tenait dans sa main fine la carte du producteur qui lui avait promis le succès. Elle le savait, son rêve était à portée de main.

Le lendemain, elle prit rendez-vous pour la fin d’après-midi. Elle passa des heures dans sa chambre à scruter sa mince garde-robe, en rêvant à des jours meilleurs. Que devait-elle mettre ? Cette petite robe légère mais quelque peu enfantine ? Quelque chose de plus sérieux et professionnelle ? Ou encore cette robe sexy qu’elle réservait pour les grandes occasions et qu’elle n’avait encore jamais mis car la robe dévoilait à son goût beaucoup trop de son anatomie. Elle reçut un coup de téléphone qui l’aida à se décider. Elle était invitée à une fête chez le producteur. Elle opta donc pour la petite tenue sexy. C’était une robe en satin argenté, très courte, au décolleté plongeant, qui mettait en valeur ses longues jambes fines de danseuses, son buste souple comme une liane et son haut cou élégant. Elle se maquilla avec soin. Elle avait rendez-vous à 20h00. A juste 20 ans, Kate ne connaissait rien du monde et encore moins de la jet set, cependant, rien ne l’effrayait.
Elle se rendit donc à l’heure pile au lieu de rendez-vous, une imposante villa sur les hauteurs de Beverly Hills. Des rangées de longues voitures attendaient leur tour pour déverser devant les grilles des flots de jeunes gens en habits de soirée. Kate observait tout cela avec des grands yeux. La villa se dressait au dessus d’eux, imposante et luxueuse. Kate suivit la foule, jetant des regards émerveillés de tous les côtés. Des rires bruyants s’échappaient des baies vitrées, non loin de la piscine qui scintillait comme une pierre précieuse. Des serveurs en livrée, portant leurs plateaux emplis de coupes de champagnes avec agilité, slalomaient entre les invités. Kate par sa beauté attirait l’attention, cependant, elle ne s’en rendait pas compte. Assez vite, le producteur la rejoignit. Elle eut du mal à cacher sa répulsion. Il était encore plus horrible que dans son souvenir. Ses yeux de fouine détaillaient sans vergogne la silhouette de Kate, s’attardant sur ses formes dévoilées par la courte robe. Il affichait un sourire de pervers, son éternel cigare coincé au coin de ses lèvres épaisses.

_Bien Mademoiselle Richards, je suis heureux de vous voir, vous êtes très en beauté ce soir.

La jeune femme lui répondit par un sourire poli. Décidemment, il la mettait mal à l’aise. Peut-être était-ce parce qu’elle ne le connaissait pas ? Sans doute, que cela passerait plus tard, lorsqu’elle travaillerait avec lui.
Il lui fit signe d’aller dans une petite pièce à l’écart de la musique assourdissante du salon. Kate acquiesça et le suivit dans son petit bureau.
Il s’assit dans un épais fauteuil en cuir rouge, tapota sur son ordinateur.

_Katie…Cela fait plusieurs années que je vous suis, vous savez. Vous avez beaucoup de potentiel et je crois qu’il est temps pour vous aujourd’hui de vous lancer.

Il eut un petit sourire en direction de Kate.

_Vous avez le physique, vous êtes douée en chant et en danse. Vous êtes parfaite pour le style de musique que les gens aime en ce moment.

La musique du moment était un mélange de R’n B, de pop acidulé. Absolument pas le style de Kate. En effet, celle-ci, même si elle aimait le rythme de ses chansons, aimait aussi apporter du soin aux paroles.
C’est ainsi que commença leur collaboration. Elle eut droit à des cours de sports, de danse, de chant. On lui confectionna une garde robe sexy. Des chansons lui étaient écrites par les meilleurs compositeurs du moment. On la maquilla, l’habilla, la coiffa et le personnage public naquit peu à peu. Kate s’entendait mieux avec son producteur manager. Elle savait qu’elle pouvait compter sur lui. Il arrangeait tous les petits détails pour elle. Elle emménagea dans une belle villa, cependant, elle vivait plutôt dans les hôtels. Dès la première semaine, son album pulvérisa tous les records. Une véritable folie s’empara de l’Amérique. On ne parlait que de Kate. Elle fit toutes les émissions possibles. Son emploi du temps était overbooké. Elle enchaînait les séances de photos, les interviews, les apparitions dans les émissions. Elle débuta une tournée triomphante. Kate était entraînée dans cette folie. Soudainement, elle était adorée de tous, on la réclamait, tous l’aimait. Elle recevait du courir, ne se déplaçait plus sans ses gardes du corps. C’était de la pure folie. Le luxe lui tourna la tête. Elle écumait les boites les plus chics, les hôtels les plus huppés, portait les plus grandes créations de couturiers, était l’égérie de tous les grandes de ce monde. Sa renommée se répandit dans le monde entier. Elle entama une tournée mondial elle aussi triomphante. Son deuxième album sortit lui aussi. Ce fut aussi un véritable succès. Kate était une véritable mine d’or, son image était utilisée de partout, on ne voyait qu’elle. Elle, par contre, ne voyait plus personne. Du moins, personne de sa précédente vie. Ses amis n’avaient pas résisté au tourbillon médiatique. Cela faisait plusieurs années qu’elle n’avait pas revu sa famille. Elle passait ses nuits à danser dans les boites de nuits, buvant plus que raison, accumulant les liaisons courtes et orageuses. Elle acquit une réputation sulfureuse. Bien sur, pour tenir dans la journée, elle s’adonna à la drogue. Très vite, elle devint accro. C’était une véritable chute pour l’enfant chérie de l’Amérique. Elle se montrait exécrable et prétentieuse avec tous. Elle était épuisée. Cependant, son producteur la poussait toujours à faire plus, toujours plus. Encore une émission, une séance photo. Et ce qui devait arriver arriva.
Il était 6h00 du matin. Kate avait passé toute la soirée dans la dernière boite à la mode. Elle avait dansé comme une possédée, s’attirant les regards de tous les hommes de l’assemblée. Dans le petit salon VIP, elle avait flirté avec un beau jeune homme d’une vingtaine d’année qui la dévorait des yeux. Kate riait, complètement saoul. Elle embrassa le jeune homme avec passion, puis se renversa sur la banquette à ses côtés. Ses yeux maquillés avec soin brillaient d’un éclat de braise. Elle portait une longue robe fourreau en soie de couleur rouge, largement fendue sur les côtés et au décolleté plongeant, aussi bien à l’avant qu’à l’arrière. Le jeune homme semblait surpris de sa chance. Kate l’embrassa à nouveau et se mit à rire. Les gens autour d’elle l’imitèrent. La musique était assourdissante. On ne pouvait pas s’entendre. Kate attrapa son petit sac et en sortit un petit sac de poudre blanche.

_Allez, bébé, on va s’amuser un peu.

Elle confectionna plusieurs rails de coke, et le tendit au jeune homme, celui-ci refusa. Les autres jeunes gens se mirent à rire. Kate le regardait avec un petit air moqueur.

_Il ne faut pas avoir peur comme ça.

Joignant le geste à la parole, elle sniffa deux rails de coke.

_Allez, décoince toi.

Elle lui tendit le reste. Le jeune homme hésita, puis l’imita. Ils se shoutèrent ainsi jusqu’à ce que la boite ferme. Kate rejoignit sa limousine, suivit par le jeune homme. Cependant, elle ne se sentait pas bien. Son manager l’attendait dans la voiture, les sourcils froncés, l’air désapprobateur.

_Katie chérie, il faut que tu arrêtes. N’oublie pas que tu enregistres avec Oprah Winfrey ce soir.

Il jeta un regard dégoûté au jeune homme avachit sur les sièges en cuir.

_Et évites un peu ces marioles, ils ne te méritent pas.

Kate eut un rire légèrement hystérique, cependant, elle ne pouvait plus s’arrêter. Le rire la secouait encore et encore. Sa vision devint floue soudainement. Elle poussa un gémissement.

_Je ne me sens pas bien….vraiment pas bien du tout.

Elle sentit un liquide couler sur sa main. Du sang…Mais d’où venait-il ? Elle ne comprenait pas. Le visage de son manager était floue, si flou. Tout tanguait. Elle tomba sur le côté, inconsciente.
Elle avait fait une overdose. On la conduisit à l’hôpital, ainsi que le jeune homme. Celui-ci était tombé dans le coma. Kate s’en sortit miraculeusement. Elle mit un mois à se remettre. Le jeune homme lui était toujours dans le coma. Elle rencontra une fois la famille du jeune homme, alors qu’elle lui rendait visite. Le regard des parents la glaça. Il y avait tant de reproches dans leurs yeux. Etait-elle ce monstre qu’ils croyaient voir ? Elle voulut leur dire quelques mots, s’excuser, cependant, elle ne connaissait même pas le prénom du jeune homme. Elle rebroussa chemin. Il fallait qu’elle change quelque chose. Elle ne voulait plus être ainsi.
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