[Saison 3 / 2007-2008] Au campement

Dans un sursaut Rick se réveilla, il avait des sueur froide et un mal de crâne infernal. Des arbres, de l'herbe des feuilles mortes, des gens, et en prime tout le campement était tout aussi dérangé que toutes ces donnés qui n'éclaircissait pas sa mémoire. Il vit des gens courrir de partout il se redressa légèrement.

"Mais qu'est ce que c'est que ce fou..."

*Une attaque? Mais pourquoi une attaque et pour je me fais attaqué puis c'est qui c'est gens? Salleté de mal de crane!*

Il ferma les yeux quelque seconde pour reprendre ses esprit et quand il les rouvrit ses idée était légèrement plus clair. Un crash... Des rescapés... Des méchant... Mais pourquoi était il blesser. Il recommençait à conprendre certaine chose mais sans qu'il ne sache comment il se pris un violent coup dans le crane, certainement un coup de genou d'un des rescapé pendant sa fuite mais au final sa n'avait rien d'important de toute façon il allait s'endormir, tout doucement il retomba sur le sol, un peu coté de la plaque.

Puis, il se réveilla d'un bon.

*Encore ce foutu mal de crane!*

Il passa sa main à l'arrière de son crane.

*Aie! Mais qu'est ce que c'est que ce foutoir!*

Mais apparemment il n'avait pas du s'endormir longtemp. Il réalisa cela quand un projectil assassin atterit à coté de sa tête. Des cris, des bruit de violence. Rick vint même à ce demandé si un homme en armure tenant une hache dans la main n'allait crier un truc du genre "Pour dieu!". Il tenta de se relevé mais il ne réussi qu'a se trainé jusqu'a un arbre. D'autre cri beaucoup plus effrayant retentir parmis tout les autre. Il conaissait cette voie. Il la conaissait vraiment trop bien. Rick équarquilla les yeux.

"Chloé!"

Il regarda derrière l'arbre, vers l'endroit d'où semblait provenir ce cri. Puis il la vie se débattant, tandis qu'une brutte épaisse d'à peu pres 2 mètres de haut. Chloé sur l'épaule de cet autre. Il voulu la suivre mais il tomba au sol, il ne pouvait pa la sauvé cette fois-ci. Il frappa du poing sur le sol tandis qu'elle s'éloignait petit à petit. Encore une fois, il ne pouvait rien faire! Il essaya de faire le point avec ses jambes engourdis en esperant que tout ceci cesse bientot...

Le combat continuait pendant ce temps autour des deux amoureux. La jeune asiatique semblait déterminée à ce que Kate la suive.
Cependant, sa dernière phrase l'intrigua.
Son état...Comment étaient-ils au courant? Que pouvaient-ils bien savoir? A part, Angel, Erik et elle, personne n'était au courant.
Kate sentit la peur s'insinuait en elle comme un froid poison, la paralysant peu à peu.
Mais prenant son courage à deux mains, elle réussit à articuler.

"Son physique...Si vous croyez qu'il n'y a que ça qui m'importe..."

Kate savait qu'en prononçant ses paroles, elle pouvait faire changer la situation du tout au tout. La jeune asiatique pourrait devenir plus aggressive et pourquoi pas appeler de l'aide.

"Ce qu'Erik m'apporte, rien au monde ne pourrait me le donner!"lança t'elle à nouveau.

Cependant, elle se demandait pourquoi les Autres tenaient-ils tant à eux? Pourquoi les harcelaient ils ainsi? Ils avaient été kidnappés, tués, bléssés, menacés, sans avoir jamais rien fait pour mériter tout celà.
Et à présent qu'ils les encerclaient, que tous se battaient, ils prétendaient vouloir prendre soin d'eux.
Jamais, Kate ne les laisserait jamais l'approcher de son plein gré.

Mona entendit une voix plus douce que ce à quoi ses oreilles s'attendaient à entendre... Une femme. Elle ne pouvait déterminer son âge ni même sa taille, encore moins l'expression de son visage, même si la jeune aveugle se doutait de ce qu'affichait la femme. Un sourire, certainement.

L'aveugle sentit un effleurement. Essayant vainement de reculer encore plus contre la paroi terreuse, elle analysa rapidement la situation.
Qu'est-ce qu'il s'était passé? Pourquoi s'était-elle retrouvée dans ce trou? Avait-elle une quelconque raison de ne pas faire confiance à cette femme? Cette dernière ne semblait pas lui vouloir de mal. Elle ne la menaçait pas.

Mona semblait un peu confuse. Elle ne se rappelait pas de la soirée. Ou tout du moins, pas de l'attaque subite des Autres, ni même de la douce musique, ou encore le cri qui avait achevé de la réveiller.
Le dernier souvenir de l'aveugle était l'arrivée au campement de la montagne. Ce qu'il suivit par la suite n'était que des bribes, des flash dans sa mémoire.

La chute avait certainement était un peu plus rude qu'il n'y paraissait.

Secouant la tête, elle attrapa le bras tendu dans sa direction ne sachant plus quoi faire d'autre. Se décrochant de la paroi du piège, conçu par Carmen, Mona se tint à peu près droite face à l'inconnue.

"Et maintenant?"

Etait-ce une forme de confiance que l'aveugle dégageait? Elle qui, depuis son arrivée sur l'ïle, tissait difficilement un lien de confiance avec les rescapés qui la soutenaient et qui partageaient son quotidien, autant qu'elle partageaient le leur et leur donnait, tant bien que mal, un semblant d'espoir... Elle qui...

Non loin, des cris retentissaient. Elle venait juste d'y faire attention. Intriguée, l'aveugle eut un léger mouvement de recul. Que se passait-il au dessus de leur tête? Loin d'imaginer une attaque contre les siens, Mona décida, malgré sa réticence, de faire confiance à la femme qui se trouvait en face d'elle...

[HJ j'me permet, j'avais envie d'écrire un peu^^ j'vous promet un petit message cynique^^niark! HJ]


Comment dire? Très bien pensé. Leur plan était grandiose. La mise en scène parfaite. Les Autres faisaient des personnages très convaincants. Les rescapés des victimes bien réelles. Y avait-il un mot pour désigner leur idée? Leur vengeance. Oui, car il fallait le dire, C'était une sorte de vengeance. Les rescapés avaient joué avec le feu lorsqu'ils leur avaient donné une malle remplie de livres inintéressant aux yeux des Autres. Ann les avaient pourtant prévenus. Sa menace avait été on ne peut plus clair.

Ann faisait parti de ces gens qui tenaient parole, quoiqu'il en coûte. Un marché était un marché. Les rescapés n'avaient pas tenu leur part. Tant pis pour eux, tant mieux pour les Autres. J'adore le jeu de mot, pas vous?

Certains de leur groupe avaient préférés rester bien tranquillement chez eux. Les absents ont toujours tort. C'est vrai, ils loupaient un sacré spectacle. On ne peut mieux faire qu'ici. Un carnage. Ann jubilait de voir les autres souffrir. Elle était humaine certes, mais la vengeance est un plat qui se mange froid. Les rescapés n'échappaient pas à la devise de la blonde.

Le plus drôle dans l'histoire, c'est qu'Ann se contentait de regarder. Elle, qui avait certainement aidé le plus possible pour la réalisation de ce plan, sentait la jouissance poindre lorsque plusieurs des rescapés tentèrent la résistance. Ce qu'ils ne savaient pas, c'est qu'ils étaient tous condamnés, quelque soit les pertes qu'ils affligeraient aux Autres.

L'excitation du moment montait dans les veines d'Ann. Ils allaient réussir au mieux, et laisser pas mal de cœurs brûlés derrière eux. Eux des diables? Eux des monstres? Par certains côtés.

Le côté sombre de l'histoire était d'entendre parler des personnes qui regardaient la scène sans rien faire d'autres qu'imprimer dans leur esprit les bonnes choses et les mauvaises. Surtout les mauvaises. Ann avait toujours pensé que prendre en compte ses erreurs, c'était les détourner la fois d'après. Comme dit le dicton: Un homme avertit en vaux deux. C'est dans ces moments là que la phrase prend tout son sens.

Ann et quelques-uns de ses collègues étaient donc restés en arrière du plus gros de la bande. Elle ne partageait pas le point de vu de tous en ce qui concernait les chefs de telle ou telle armée. Les officiers ne sont pas obligés de combattre. Après tout, c'était eux les têtes pensantes. Les autres n'étaient que des pantins pour mieux asservir le besoin de leurs chefs...

Ann se demanda si le choix de la jeune asiatique pour Kate avait vraiment été un choix très judicieux...Elle n'arrivait visiblement pas à convaincre la chanteuse de l'accompagner. Ils y arriveraient, par un moyen comme un autre. Ann était du genre inlassable. Lorsqu'il s'agissait de toucher un but, il n'y avait pas de raison pour que les choses aillent dans un autre sens que celui de la pensée de l'Autre.

"Une perte et quelques blessés légers pour le moment Ann...Ben est presque sous contrôle" entendit-elle sur sa droite.

Un rictus se forma sur ses lèvres. Cela sentait bon.

Bon pour Eux bien sûr.

A bon entendeur (xDDD)

Ben avait reussi à tuer cet enfoiré.. mais sa joie fut de courte durée, très vite les coups pleuvèrent, des coups de pieds..de poings? Il ne savait plus trop, il se sentait submergé et il était impossible pour lui de se relever, de riposter alors que les autres ne se gênaient pas pour achever leur boulot.. La douleur de chaque coup s'attenuait, peut être qu'il ne sentait en fait plus rien.. Il cracha un peu de sang, sans se preoccupper si ça venait d'un organe vital ou d'une de ses lèvres, le flic sourit et dirigea son regard sur un des autres..

"T'aurais même pas les couilles..."

[Le destin sait ce qu'il a à faire ]

Alexia ne savait plus vraiment où elle en était. Elle aurait voulut faire taire tout ce vacarme, et essayer de se concentrer pour trouver une solution rapide et efficace afin de retrouver le kidnappeur. Et puis, elle s'en était doutée, Caleb était bien trop occupé pour l'écouter, et c'en était ainsi pour tous les rescapés.
Pourtant, lorsqu'elle entendit Angel l'appeler, il lui sembla que tout espoir n'était pas perdu. Elle se tourna vers lui, et hocha la tête à ce qu'il venait de dire. Elle se doutait qu'Angel s'en voulait autant qu'elle de ne pas avoir eu un oeil assez vigilant sur Chloé, mais elle ne lui reprochait rien. S'il y avait bien quelqu'un qui aurait dû rester sans cesse à ses côtés, c'était bien elle. A présent, il fallait qu'elle répare son erreur, et l'aide d'Angel ne put que la réconforter.

"Je...je l'ai vue il y a un instant...il la tenait...et...je ne sais pas par où il est allé..."

Elle avait beau tourner la tête dans toutes les directions, elle savait qu'elle ne trouverait pas Chloé comme ça. Soudain elle sursauta et lui demanda :

"Est-ce que Rick est toujours là lui ? Peut-être qu'avec tout ce bruit, il est éveillé... il a peut-être vu Chloé..."

Toujours en jetant des coups d'oeil alentour, elle attendit de savoir ce qu'en pensait Angel avant de se précipiter n'importe où. Elle avait fait suffisemment de bêtises déjà pour en commettre de nouvelles... Mais les minutes tournaient et Chloé était peut-être déjà loin...

[J’intègre le post de James tel quel mais notez que ce sera le dernier. Ravi de revoir certain ancien et Ann tu as tout le droit. Je n'ai pas pu répondre à certaines personnes car il me manquait des posts mais vous pouvez tout de même continuer à jouer.]

La musique s’était éteinte quelques instants avant de reprendre de plus belle. C’était un une musique plus énergique que la précédente laissant une grande place aux violons nerveux et au piano frénétique. Comme pour donner plus de courage aux attaquants, comme pour leur dire de ne pas abandonner. Est-ce un code ? Ou simplement une coïncidence ?

Ils allaient faillir. Ils ne pensaient pas que c’était parce qu’ils étaient en supériorité numérique que la victoire était facilement acquise. Mais ils avaient voulu venir sans armes dans un premier temps et les renforts arrivaient. Ce n’était pas bon pour les rescapés mais la fin justifie les moyens… Ils avaient faillis aussi dans leur position, peu de personnes étaient restées en périphérie et celles-ci furent tuées une à une sans que quelqu’un ne puisse intervenir efficacement.

L’homme qui avait attaqué était lui aussi blessé si bien que son cas ne fut pas des plus préoccupant et des premiers à traiter. Tout était méthodique chez les ‘Autres’, chaque chose en son temps et un temps pour chaque chose… Mais un homme ne restait pas loin de lui, par précaution.

Les malades avaient été les premiers à être déplacés. Il ne fallait pas risquer de les voir entre deux feux et en ressortir plus mal en point qu’ils ne l’étaient. Les informations avaient été très formelle, Chloé devait être des déplacés alors que Rick pouvait rester là où il était : sa plaie n’était pas assez grave pour qu’ils prennent le risque de le prendre avec eux mais pas assez superficielle pour qu’il les embêtent.

Ainsi, un homme d’une corpulence moyenne s’était fait petit avant d’emprunter pour quelques temps la miss. Il n’avait pas pensé qu’elle se réveillerait durant le trajet, ni qu’elle se mettrait à crier à lui crever les tampons. Et il ne fut pas très content lorsque cela arriva néanmoins, avec la musique et la cohue qui régnait, cette Alexia ne devrait pas l’entendre. Surtout que les coups pleuvaient, mais cela le chatouillait légèrement.

Ils avaient maintenant quitté le camp et s’enfonçait dans la forêt. La furie s’était calmée mais pesait un peu plus lourd sur son épaule. Se sentant assez loin et en sécurité, il s’arrêta et la posa à terre. Ils pouvaient enfin se dévisager. C’était un homme au trait enfantin presque mutin. Il ne devait pas avoir plus de vingt-cinq ans. Les cheveux mi-long mais rasé, il dégageait une aura spéciale. Il aurait pu être séduisant dans d’autres circonstances.

« Si tu me promets que tu ne t’enfuiras pas, je te laissera continuer notre chemin sur tes deux jambes… à moins bien sûr que tes jambes ne puissent te porter. »

Sa voix était grave, un peu plus qu’elle ne l’aurait due peut-être mais elle était douce comme si aider les autres était sa seconde nature. Il n’avait pas lâché les poignets de la jeune femme si bien que toute fuite lui était impossible. La balle était dans le camp de Chloé.

Ils étaient trop gentils aussi. Vraiment trop gentils… mais cela semblait échapper aux rescapés. Il était sûr que quelques uns n’étaient pas de cet avis mais les ordres sont les ordres. Cependant, une personne a transgressé les règles établies. C’était une femme d’âge peu sûre, ses cheveux noirs jais étaient emmêlés et coller à son front. Ses yeux bruns semblaient fous. Toute la haine qu’elle ressentait transparaissait.

Et elle visait Ben, elle avait mis toutes ses forces pour venger Abraham. Et elle n’en avait pas fini mais il parla… Ce fut surprenant mais elle ne s’en formalisa pas tellement. Elle n’aurait pas « les couilles » ? Elle se plaça face à lui, une petite arme pointée sur son front à bout de bras. Des larmes coulaient le long de ses joues, elle ne voulait pas tuer cet homme devant elle mais elle le devait : il avait massacré un des siens.

« Noster Pater… »

Et la balle partit. Elle baissa son arme alors qu’autour d’eux le temps semblait avoir repris son cours. Elle essuya ses larmes d’un revers de manche tout en regardant le corps inerte de Ben. Au moins, il avait moins souffert que le soldat. Elle murmura un ‘désolée’ et disparut dans les branchages.

Sûrement avait-elle choisi une mauvaise tactique avec la chanteuse mais elle avait été si proche de remporter la victoire. Maintenant, elle se retrouvait avec un couteau sur la gorge et en mauvaise posture mais elle n’avait pas l’intention de devenir une prisonnière. Un sourire se mua sur son visage quand Kate lui répondit, non vraiment elle savait pas pourquoi elle avait utilisée une manière douce. Ses paroles avaient été mal comprise, elle avait voulu dire par là qu’elle ne pouvait se mettre en travers de leur amour mais qu’elle pouvait lui donner une certaine sécurité.

« Si vous pouviez enlever cette lame de sur ma gorge… »

L’acier commençait à l’irriter quelque peu et elle avait peur qu’une maladresse la prive de sa vie. Vie qu’elle n’hésiterait pas à donner pour les siens mais tout de même mourir comme ça n’était pas l’idéal qu’elle se donnait. De plus, elle n’avait aucune arme donc ils n’avaient aucune raison de la tenir comme ça. Enfin, qui sait ce que les gens pensent de nos jours…

La médecin avec Mona ne semblait pas lui vouloir plus de mal que nécessaire. Elle avait surtout un rôle de protection et d’apaisement. Elle ne savait que sa ‘patient’ avait perdu la mémoire mais c’était peu important pour le moment. Le fait que l’aveugle accepte son aide était déjà un grand pas maintenant, il lui suffisait de la faire sortir de là.

« Le trou n’est pas très grand, je vais vous faire la courte échelle et vous pourriez sortir après il faudra soit que vous trouviez une liane, soit que vous vous couchiez sur le sol pour m’aider à remonter. Cela vous va-t-il ? »

C’était un pari très risqué mais son interlocutrice ne pouvait pas savoir qu’elle avait un talkie-walkie en état de fonctionner si quelque chose se passait mal. De plus, elle pensait qu’elles étaient assez loin du camp pour qu’elle ne puisse avoir besoin d’elle. Elle avait vu l’étonnement se peindre sur son visage. Ignorait-elle ce qui se passait ?

« N’ayez pas peur, je vous expliquera tout cela une fois qu’on sera sortie. »

[Ne postez qu'un message entre mes interventions. Vous pouvez faire intervenir un autre mais vous ne pouvez pas prédire le résultat de vos actions. Au niveau des armes, il n'y a que Ben qui en possède une voire une ou deux autres personnes, donc faites marcher votre imagination.]

Carmen tenait l'asiatique en respect une lame sur sa gorge. Malgré tout, elle tentait encore d'attirer Kate dans ses filets, mais en vain. L'amour qui les nourrit était plus fort que tout, même le désespoir ne parvenait pas à les toucher comme les Autres le voudraient.

Citation :

"Qu'est-ce que vous faites ? Allez aidez les autres en difficulté, on ne va pas tenir longtemps à ce rythme-là."

Carmen voulait les faire réagir à l'attaque générale des Autres... Erik regarda autour de lui un bref instant. C'était l'hécatombe, beaucoup se faisaient enlevés, certains mêmes perdaient la vie. L'inacceptable venait de se produire, il leur fallait être fort. L'amour les protégera.

Le regard d'Erik, apaisant, se mêla à celui de Kate.
- " Nous devons partir, tous, et se protéger des Autres... "
Puis se retourna vers Carmen pour lui demander de les suivre:
- " Toi aussi viens avec nous ! Carmen, tu fais toi aussi partie du groupe... et je ne laisserai personne derrière moi. "
Sur ces derniers mots il croisa à nouveau le regard amoureux de Kate, telle une promesse.

HJ J'me permet juste d'écrire dans ce post que Mona s'aide du médecin pour sortir comme prévu puis que par la suite, elle aide l'Autre à sortir à son tour, pour ne pas bloquer l'histoire. Si ça ne va pas, je modifie HJ


L'attention de Mona fut détournée des bruits par la voix du médecin. Mona hocha docilement la tête en signe d'accord. Elle ne pensait pas une seul seconde à s'enfuir. Même si son arrivée dans ce trou était plongé dans le noir, la seule façon de tout comprendre était de sortir d'ici avec une personne qu'elle s'accorderait à dire, de confiance. Comme dit précédemment la pauvre Mona ne se rappelait plus de l'attaque des Autres, et ne pensait pas un seul instant avoir en face d'elle l'Une des Leurs.

Décidée à sortir de ce trou, l'aveugle s'aida donc du médecin qui lui faisait la courte échelle. Elle s'extirpa du trou après quelques efforts. Elle dû se rendre compte assez vite que le temps de chercher une liane, les poules auraient des dents. Mona s'allongea sur le ventre, et tendit ses deux mains pour aider l'Autre à sortir.

Un vague sourire planait sur les lèvres de l'aveugle, malgré les cris de peur et de rage qui retentissaient non loin...

"Prenez mes mains..."

C'était le carnage autour d'eux, tout le monde courrait, se battait. L'asiatique était toujours là, un couteau sous la gorge.
Que fallait-il faire? Erik lui conseilla tout comme Carman d'aller aider les autres. Kate acquiesça.

"Mais que faisons nous d'elle? On la laisse repartir?"

Kate n'aimait pas faire du mal volontairement à ses gens mais s'ils essayaient de s'en prendre à elle ou à Erik, elle n'hésiteraient pas à leur faire le plus de mal possible.
D'ailleurs, elle ne se sentait pas très bien. Cela faisait deux mois qu'elle était enceinte à peu près. Elle avait déjà eu des crises de nausées. Elle devint de plus en plus blanche, et porta sa main sur son ventre, là où un être poussait en elle.

"Allons-y"souffla t'elle en se tournant vers Carman et Erik.

Carmen était toujours penchée sur la jeune asiatique qui essayait tant bien que mal de se débattre pour échapper à la prise de la jeune femme. Le couteau en main, elle ne cessait de le lever à son cou, en la menaçant de la tuer. C'était une tentation assez alléchante que de voir un des ces Autres en moins, mais Carmen n'était pas une tueuse, et à présent, elle ne savait pas vraiment comment agir. Si elle la lâchait, elle s'en prendrait de nouveau à eux, mais en même temps elle ne pouvait pas rester tout la journée à la menacer.
Elle releva la tête lorsqu'elle réalisa qu'Erik et Kate avaient décidé de réagir. Elle leur en fut reconnaissante, mais le problème de l'asiatique n'était pas réglée. Enfin, quand Kate émit tout haut ses craintes à savoir "Que faisons-nous d'elle ? On la laisse repartir ?", une idée lui vint à l'esprit.

"Non, ce serait trop risqué de la laisser repartir... il faudrait trouver de la ficelle ou une corde, enfin quelque chose qui nous permettrait d'attacher ses poignets. Elle pourra peut-être nous être utile...si vous souhaitez avoir des informations, je ne vois pas d'autre moyen. Si vous voulez vraiment partir, emmenez-là avec vous...enfin c'est un conseil. "

Elle leur fit signe de la main où elle ne tenait pas son couteau vers un arbre.

"J'avais installé un piège là-dessus, il me semble y avoir attaché une corde..."

L’attitude de Chloé fit rire l’inconnu bien qu’il réprimait une certaine surprise. Il la regarda longuement entrain de parler comme s’il voulait imprimer tous les traits de la jeune femme dans son esprit. Il lâcha doucement ses poignets alors qu’elle avait terminé de parler. Prenant encore un peu de temps avant de lui répondre, il passa maladroitement une main dans ses cheveux.

« Oui, je n’aurais aucun mal à te rattraper, surtout dans ton état. »

Il ne lui avait pas échappé qu’elle le vouvoyait mais il croyait savoir qu’un rapprochement, quel qu’il fût, était impossible dans l’esprit de la sa « captive » ; mais lui, n’était pas soumis aux mêmes lois et n’avait pas la même vision des choses, alors cela ne le gênait nullement même si sa pauvre mère l’aurait repris.

« Mais tu es injuste, pourquoi te tuer ? Que tirerais-je d’un tel crime ? Je ne sais pas ce que tu sous-entends avec ce ‘aussi’, mais je… enfin, nous n’avons jamais tué l’un de vous. »

Il était manifestement touché par les insinuations de Chloé et tout dans son attitude le montrait clairement tant sa voix que ses gestes. De toute façon, elle ne lui dirait rien librement puisqu’elle ne voyait qu’en lui un ennemi. C’était une mauvaise idée qu’ils avaient eue au-dessus de lui.

« Tout ce que je pourrais dire ou faire sera mal interprété puisque tu n’as pas une vision d’ensemble. Mais, je suis quelqu’un d’assez tenace et ce n’est pas mon genre de laisser une jeune femme toute seule dans la jungle. »

Il était clair qu’à ce stade, il faisait preuve d’autodérision. Il n’allait pas laisser passer une chance de pouvoir parler avec quelqu’un qu’il ne connaissait pas encore. Et au dernier plan, il y avait les ordres. Il s’agenouilla auprès d’elle.

« Je sais que ce n’est pas facile, autant pour moi que pour toi crois-moi. Mais ce n’est pas en voulant mourir que tu arrangeras les choses, et je suis sûr que tu ne le penses pas vraiment. Ceci dit, il faut reprendre notre chemin si nous voulons arriver un peu avant la nuit. »

Il lui tendit une main pour l’aider à se relever. Il n’y avait dans sa voix ou dans ses traits aucun sentiment de supériorité, il était maintenant d’égal à égal et c’était peut-être le seul moyen pour qu’elle le suive sans trop faire de difficulté.

Que croyait-il ? Qu’ils s’en sortiraient comme ça ? Pensaient-ils que cette attaque n’était qu’une toute petite représailles ? Il était évident que les ‘Autres’ voulaient, à présent, plus qu’un simple livre. Ils étaient là pour autre chose.

« Ils ne la laisseront pas partir. Quant ils ne me verront pas revenir, ils viendront eux-mêmes. D’ailleurs, ils sont déjà en route, vous n’aurez pas le temps de fuir. »

Un sourire malsain se peignit sur son visage. Il fallait les faire sortir de leur monde où l’amour triomphait et où les méchants étaient punis. Ils avaient eu le choix de leur destin, ils avaient fait un mauvais choix et maintenant, ils ne leur appartenaient plus de décider pour le moment. Elle s’adressa à Erik avant qu’on en l’empêche.

« Tu aurais pu éviter tout ça, vous auriez pu tous éviter ça mais certaines personnes ici ne semblent pas partager votre précieux concept de solidarité. »

Carmen était bien naïve. Elle ? leur révéler des secrets ? Ils ne pourraient jamais la faire parler : la torture ne lui faisait nullement peur et d’ailleurs, elle n’avait aucune envie de les aider. Mais elle ne dit rien en se jurant qu’elle se ferait la plus encombrante possible.

Et pendant ce temps, Mona sortait gentiment de son trou. C’était la rescapé avec laquelle il y avait eu le moins de problème… enfin pour le moment, rien n’était dit que plus tard il y aurait quelques problèmes. Le médecin s’accroupit joignant ses mains afin de hisser l’aveugle en dehors du trou ce qui se fit non sans efforts. Elle sourit doucement alors que les pieds de la photographe disparaissaient.

Et ce fut avec un certain soulagement qu’elle entendit la voix de Mona, elle n’avait jamais douté qu’elle ne lui viendrait pas en aide. Elle prit ses mains et s’appuyant comme elle le pouvait sur les parois du trou et avec l’aide de la rescapé, elle se hissa à son tour hors du trou. Après s’être redressée, elle aida Mona à se tenir debout n’oubliant pas qu’elle avait eu quelques difficultés à se maintenir debout et la fit marcher un peu.

« Votre camp a été attaqué ; retourner là-bas serait de la folie. Je vous emmène dans un endroit plus sûr pour vous. »

Ni sa voix, ni ses gestes n’étaient directifs mais elle n’hésiterait pas à faire preuve de plus de convictions et de forces s’il le fallait.

[Ne postez qu'un message entre mes interventions. Vous pouvez faire intervenir un autre mais vous ne pouvez pas prédire le résultat de vos actions.]

Mona tira difficilement la femme à elle. Pourtant arrivée à destination, la femme aida Mona à se relever, et la fit marcher sur quelques mètres. L'aveugle semblait allait bien, malgré quelques bleus et certainement plusieurs bosses. Elle s'en tirait plutôt bien. Du moins, à vue d'œil.
Le camp, attaqué? Les traits du visage de la jeune violoniste se tirèrent d'un air perplexe. L'obscurité cachait une partie son expression, mais on pouvait très bien remarquer le doute qui l'accablait. Elle avait beau chercher, sa mémoire ne crachait rien de plus que quelques flash très brefs; feu, montagne, camp, paroles, Caleb, Angel, les autres. Les derniers souvenirs qu'elle avaient été très flous, ce qui l'inquiéta d'autant plus. Comment était-elle arrivée dans le trou? Cela restait un mystère.

Si le camp avait été attaqué et qu'elle ne s'en souvenait pas c'est qu'elle avait prit un sérieux coup sur la tête. Consciente d'avoir loupé quelques épisodes, la jeune femme était prise par la "flouesse" de l'action.

"Un endroit plus sûr?"

Elle fronça les sourcils.

"Et Caleb? Les autres...Il...il faut aller les aider non?"

Mona était tellement prise par la forte inquiétude qu'elle ressentait pour Caleb et les autres qu'elle était comme aveuglée. (XD)

Eh oui ! A bien des égards celui qui se trouvait en face d'elle était sûrement l'un des plus jeunes que comptait la petite communauté. Et étant plus jeune, il était aussi plus naïf et plus épris de liberté que les autres donc moins réfléchi. Mais souvent, il ne regrettait pas ces traits de caractères même Nigel était trop 'sec' pour son âge. Mais ils n'avaient pas vécu la même chose.

Il fut soulagé que Chloé accepte de prendre appui sur lui. C'était déjà une petite parcelle de gagner. Ils avaient à la fois une longue marche devant eux mais trop peu de temps au goût du jeune homme pour discuter. Il aurait voulu lui poser beaucoup de questions mais il devait se retenir de peur de trahir quelques uns de leur secret. Et après, il ne la verrait sûrement plus, son rôle se limitait à l'amener à bon port.

Il rendit son sourire à Chloé qui commençait peu à peu à lui donner une certaine confiance même si elle n'en avait pas conscience. Il commença à marcher doucement calquant ses pas sur ceux de la jeune femme et la soutenant du mieux qu’il pouvait. Il s’arrêta alors qu’il la sentit trembler dans ses bras. Il resserra son étreinte comme s’il pouvait prendre sur lui toute la peine de la jeune femme.

Il croisa son regard plein d’interrogations mais aussi de peur face à l’avenir qui se dessinait maladroitement devant ses yeux. Comment l’aider au mieux ? Un sentiment de compassion l’envahit. Il n’y a pas si longtemps c’était lui qui se posait ces mêmes questions et il avait trouvé du réconfort auprès d’autres personnes.

« Calme-toi… Doucement… »

Il ne savait pas quoi faire d’autre. Il ne pouvait évidemment pas tout expliquer alors que Chloé était dans cet état de choc. Il continua donc à essayer de l’apaiser.

La médecin continua à avancer doucement tout en répondant aux inquiétudes de Mona. Plus vite elles seraient près des autres, mieux ce serait pour tout le monde. Elle avait d’autres patients à voir dans la journée et n’avait ni l’envie, ni le temps de s’occuper plus en avant de l’aveugle.

« Retourner en arrière serait une pure folie. Mais ne vous inquiétez pas pour Caleb, il devrait nous rejoindre dans pas longtemps. »

Elle scrutait les alentours à la recherche de quelqu’un sûrement mais Mona ne pouvait ni le voir, ni le sentir. Les quelques cris résistants s’atténuaient à mesure qu’elles s’éloignaient du camp.

« Nous allons bientôt arriver à destination, il faudra que je vous laisse aux bons soins d’autres personnes. Mais nous nous reverrons bientôt. »

Son talkie-walkie grésilla un peu avant de débiter un flot de paroles en espagnol de toute évidence. Toujours en soutenant Mona, elle approcha l’appareil de son visage et répondit dans la même langue.

[Ne postez qu'un message entre mes interventions. Vous pouvez faire intervenir un autre mais vous ne pouvez pas prédire le résultat de vos actions.]

[Ps: désolé pour le pavé, faut croire que j'étais inspirée ce soir lol, bonne lecture et bon courage ]


Erin s’en était sortie, c’est vrai, mais malgré ses grandes jambes, elle ne pu échapper bien longtemps à l’Autre qui l’a rattrapée en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Il la dépassa, pour lui bloquer le chemin, et la regarda avec un petit sourire.
En voulant s’arrêter, Erin glissa et tomba en arrière. Sa tête heurta violemment le sol. Elle fermis les yeux, et, durant un instant, elle n’entendit plus rien, elle n’avait plus conscience de se qu’il se passait autour d’elle, durant cet instant, elle était ailleurs, oubliant tout ce qu’il c’était passé depuis le crash et même au-delà.

Elle est dans son lit. Colin, son mari, n’est pas mort, il entre et l’embrasse. Elle ne comprends pas ce qu’il se passe et ne veut sûrement pas comprendre, pour le moment, elle souhaite juste y croire. Elle regarde autour d’elle, elle ne connaît pas cette maison, elle se lève, pour suivre Colin et se retrouve comme téléporter dans la cuisine. La maison disparaît, enfin en partie, maintenant elle sais ou elle se trouve, dans sa maison en construction ! la maison qu’elle et Colin construisait pour y habiter plus tard. Elle se retourne, Colin et derrière elle. Elle sursaute.
« tu te souviens ? » demande-t-il
Du sang coule de sa tête. Erin le regarde droit dans les yeux, elle ne sais pas vraiment quoi faire
« Colin je… » mais il ne la laisse pas fini, il la prend au niveau des bras et dis en criant
« C’est là qu’il m’a tué !!!! »

Un sifflement très aigu la ramena à la réalité. Erin ouvrit les yeux. Elle mis un petit moment avant de se rappeler ou elle était, mais ses souvenir sont vite revenu. Combien de temps était-elle resté à terre ? juste quelques secondes certainement, le camp était toujours attaqué et l’Autre était toujours là, à ses pieds. Elle l’avait presque oublier celui-là.
Elle était encore toute troublée par ce qu’il venait de se passer. Etait-ce juste un rêve ? Juste un vieux tour que lui à jouer son esprit ? Ou bien autre chose ?

En attendant elle était toujours au sol avec cet Autre juste à côté d’elle. Elle n’entendait pas très bien, le bruit était sourd un peu comme lorsque l’on sort de la piscine et que nos oreilles sont bouchées par l’eau.
Erin se releva, s’essuyât les mains. Elle regarda l’Autre avec un petit sourire
« Comique ? N’est-il pas ? »
Elle perdit vite son sourire car elle compris qu’elle n’y échapperais pas.
«Ca ne sert à rien de courir pas vrai ? Vous êtes sans doute bien plus fort que moi »
Elle dit ça comme si elle se résignait à son sort. Erin regarda le campement, chaque individu, survivants et Autres, elle scrutait leur visage, comme si elle les voyait pour la dernière fois. C’était comme une sorte d’adieu. Une larme coula sur sa joue elle aimerait tellement que quelqu’un vienne la sauvé de cet homme mais elle savais très bien que ça n’arriverais pas.

Une chose la chatouillât dans le cou, elle mis sa main pour savoir ce que c’était. Ces doigts étaient plein de sang. Une douleur intense lui pris à la tête. Elle ne se sentait pas bien, elle avait du mal à rester debout. Elle tomba, quelqu’un la rattrapa mais sa vision était trouble, elle n’eu pas le temps de voir qui l’avait pris dans ces bras. Elle voulu dire quelque mots mais le temps lui manqua, elle s’était évanoui.

Mona sentait sa tête tourner. Etait-ce son malaise lorsqu'elle était tombée dans le piège? Ou était-ce simplement son corps qui lui jouait quelques tours? Sans avoir de réponse, elle suivit comme elle le pu la femme sans vraiment savoir pourquoi elle la suivait. Rien ne pouvait dire que cette femme qu'elle avait sorti du trou était quelqu'un de bien. Caleb les rejoindre? Qu'est-ce que cela voulait dire? Ses pensées n'étaient pas être assez claires pour pouvoir réfléchir calmement.

Les mouvements brusques de la femme qui l'aidait à avancer n'étaient pas pour rassurer Mona. Cette dernière sentait parfois ses jambes fléchirent pour une raison inconnue, tandis qu'elle se démenait pour rester maitre autant de son corps que de son esprit quelque peu engourdis.

Le grésillement du talkie-walkie surprirent l'aveugle qui ne su quoi penser. Les paroles en une autre langues que la siennes la firent quelques peu paniquer. Et si tout ceci était un piège? Elle venait juste de prendre conscience que la femme qui la soutenait était peut-être une des Leurs...

Sa bouche laissa sortir un mot, transformé en une plainte, voire un gémissement, tandis qu'elles s'enfonçaient toutes les deux dans la jungle...

"Caleb"